L’annulation du contrat passé par l’Australie avec la France et Naval Group pour un montant de 50 milliards d’euros est indiscutablement un choc pour la France, une trahison douloureuse et inacceptable entre alliés.
Nous voulons d’abord assurer Naval Group et ses salariés de l’absolue confiance dans les savoir-faire professionnels.
Cette trahison n’est pas un échec pour l’entreprise qui, depuis la signature du contrat a déployé tout son savoir-faire grâce au grand professionnalisme reconnu de ses équipes. Nous connaissons la capacité de rebond de l’entreprise qui fait que quoi qu’il arrive Naval Group est et restera un acteur majeur de la construction navale militaire dans le monde.
Le site Lorientais sera impacté de manière limitée par cette décision unilatérale de L’Australie et nous resterons vigilants pour préserver l’emploi et les compétences sur notre territoire. Il n’en va pas de même du site de Cherbourg et nous assurons les personnels, les élus et la population de notre solidarité. Nous sommes en contact permanent avec les plus hautes autorités de l’Etat pour analyser au plus près toutes les conséquences de cette décision sur l’emploi et le plan de charge de Naval Group.
Plus que jamais, la France doit être au rendez-vous des défis géopolitiques de la zone Pacifique. Cette situation illustre l’urgence de renforcer en conséquence les moyens de la coopération militaire européenne et d’affirmer une voie diplomatique européenne autonome.