Compte tenu de la forte dynamique de fréquentation des TER sur la Bretagne Sud, saturant l’offre actuelle, face aux difficultés grandissantes de circulation sur la RN 165, axe stratégique reliant Quimper à Vannes, face également aux enjeux prégnants de changement climatique, les élus partagent l’urgence de développer des propositions alternatives à la voiture, et partagent avec la Région la volonté forte de développer l’offre de TER pour les déplacements du quotidien.
Cette ambition partagée ne pourra se réaliser sans un soutien fort de l’Etat.
Or, les annonces gouvernementales de l’automne sur les Réseaux express régionaux ne concernent que les métropoles. Plus récemment, les montants du Contrat de Plan Etat Région (CPER) mobilités ont été dévoilés et l’Etat n’est pas au rendez-vous des attentes. Les budgets des collectivités et les outils financiers à leur disposition ne leur permettent pas aujourd’hui de financer un saut d’offre pourtant stratégique dès 2025.
Les élus de Bretagne sud, représentant une zone de conurbation comptant près de 700 000 habitants (ou 900 000 habitants en intégrant l’ouest Cornouaille desservie par la gare de Quimper terminus de ligne), appellent l’Etat, dans le cadre des négociations avec la Région Bretagne, à augmenter significativement sa proposition financière pour permettre la réalisation d’une véritable augmentation de l’offre de trains du quotidien et accompagner les transitions en matière de mobilités.
