« Le voyage à New York, ça donne envie !»
Un hand spinner (sorte de petite toupie ressemblant à un triskell et très en vogue chez les ados) tournoyant dans sa main gauche, l’autre main dans la poche de son jean, Kaelig, bientôt 15 ans, est un collégien comme les autres. Sauf qu’il joue de la percussion dans le bagadig* de Lorient, une activité encore peu répandue chez les autres jeunes de son âge. « Quand je dis que je fais des percussions, ça étonne. Et quand je dis que c’est dans un bagad, certains ne savent pas ce que c’est », s’amuse-t-il. Kaelig a commencé il y a deux ans, « au début pour faire comme maman, elle joue des percus dans le bagad… Mais aussi parce que j’aime donner le rythme ». À raison d’une heure de répétition par semaine, il a réussi à intégrer le bagadig. « Quand on travaille la technique, j’ai parfois envie de baisser les bras. Mais je m’accroche, et j’y arrive. » À Lorient, le bagadig est classé en 4e catégorie. « C’est pour ça que je suis là : intégrer le bagad ! Quand on voit tout ce qu’ils font, le voyage à New York, ça donne envie. Mais cela demande beaucoup d’investissement. » Pour l’instant, Kaelig cherche à améliorer sa technique, il travaille dur en prévision des concours. « Parfois,j’ai la flemme de venir, mais dès que je me mets à jouer, l’envie revient. Et quand je sais qu’il va y avoir un concours, l’adrénaline monte ! »
(*) Bagad école