Vous reprenez la programmation du festival : qu’est-ce qui va changer ?
Nicolas : L’esprit du festival reste le même : traiter des questions d’insularité,de l’humain. Je suis chargé de sélectionner les documentaires en compétition. Être à deux cela nous permet d’ouvrir nos horizons et d’envisager de nouvelles actions : proposer des projections ou des animations au fil de l’année…
Sarah : Je m’occupe du reste de la programmation, notamment du thème de cette année: les Petites Antilles, mais aussi une journée outre-mer, une sélection pour les jeunes… Soit une soixantaine de films.
Pourquoi ce choix des Petites Antilles ?
Sarah : Les Petites Antilles, on ne sait pas trop ce que c’est, c’est assez peu connu. Il y a une quinzaine d’îles : les Antilles françaises, la Barbade,Trinité-et-Tobago, Sainte-Lucie, îles du Vent et îles sous le Vent… On a dû creuser et fouiller mais on a déniché des choses vraiment intéressantes. On proposera même une soirée fiction le vendredi avec la réalisatrice martiniquaise Euzhan Palcy, qui avait tourné Rue Cases-Nègres en 1983. Elle était la première Antillaise à Cannes et première femme noire oscarisée…
Quels sont les films en compétition et les animations ?
Nicolas : Il y a 12 documentaires en compétition plus une sélection de courts métrages avec un nouveau prix. Des films venus du Japon, de Sicile, de l’île de Pâques, de Papouasie, de Bornéo… Cette sélection marque notre signature, un choix que l’on défend. On reçoit entre 150 et 200 films !
Sarah : Autour des films, il y a des tables rondes avec des réalisateurs, des concerts, des expositions et un festival itinérant qui se déplace en bateau à voile.
FIFIG du 23 au 27 août à Groix
Programmation sur www.filminsulaire.com