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Gardons les bons réflexes !

Alors que le volume des déchets apportés en déchèterie ou collectés dans les bacs a fortement augmenté, Lorient Agglomération tire la sonnette d’alarme.

Avec moins de 600 kg de déchets par an et par habitant (près de 700 au niveau régional), une collecte séparée des biodéchets ou encore la simplification des consignes de tri pour les emballages plastiques, Lorient Agglomération est un bon élève du tri et de la réduction des déchets.

Bon élève, Lorient Agglomération veut le rester. Mais, en la matière, les chiffres de l’année 2021 sont préoccupants. En effet, le tonnage mentionné plus haut a augmenté de plus de 10 %. « On a constaté une forte augmentation qui tient au contexte sanitaire, explique Laure Cros, responsable démarche qualité et relation à l’usager à Lorient Agglomération. Avec le confinement et le télétravail, les personnes sont beaucoup plus à la maison, commandent plus sur internet, s’occupent de leur jardin et finalement ont plus de déchets à jeter. » Autre phénomène : le nombre très important de ventes de maisons ou d’appartements suscite des travaux de rénovation et au bout du compte une augmentation des apports de matériaux en déchèterie (gravats, bois, plâtre).

Produire moins de déchets
Par ailleurs, Lorient Agglomération paie à l’État une taxe baptisée taxe générale sur les activités polluantes (TGAP) qui s’applique aux déchets enfouis, issus de la poubelle bleue et de la benne «autres déchets» des déchèteries. Il faut donc trier plus mais surtout produire moins de déchets car le meilleur déchet et le moins cher est celui que l’on ne produit pas ! Autre incidence, qui tient à la qualité du tri : le coût de traitement des déchets issus de la poubelle bleue, qui sont enfouis, est de 44 euros par habitant et par an contre 23,5 euros pour les biodéchets (poubelle verte) et 32 euros pour les emballages (poubelle jaune).

« Cette augmentation est générale en France », souligne Annick Guillet, vice-présidente chargée de la gestion et de la valorisation des déchets. « Nous avons bon espoir que les chiffres 2022 soient meilleurs. Mais nous devons collectivement faire un effort et essayer de changer nos habitudes. »

 

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