Un second bateau zéro émission
A lors que les liaisons maritimes pour traverser la rade attirent plus de 800 000 passagers par an, Lorient Agglomération a décidé de mettre en service un second bateau électrique, qui n’émet donc pas de gaz à effet de serre. Le premier, baptisé Ar Vag Tredan, dessert la ligne la plus fréquentée (420 000 passagers entre Lorient et Locmiquélic). La capacité d u nouveau bateau ( mise en service en 2020) sera notamment adaptée aux besoins en heure de pointe.
Une centrale solaire sur le K2
La société d’économie mixte (SEM) Xsea, dont Lorient Agglomération est actionnaire majoritaire, a commencé la pose de 10 000 panneaux photovol- taïques sur le toit du K2, l’un des bunkers de Lorient La Base. Cette installation produira d’ici fin 2019 3 000 MWh par an, soit l’équivalent de la consommation de 1 000 foyers. Un appel au crowdfunding, l'actionnariat citoyen, a par ailleurs été lancé.
www.xsea.fr
Louer des panneaux photovoltaïques
Créée en 2015 par des actionnaires citoyens, la société Oncimé a inventé un modèle économique qui consiste à acquérir des panneaux photovoltaïques et à les installer sur le toit de ses clients, qui en retour lui versent un loyer. La Ville de Lorient a été la première à faire appel à Oncimé pour trois de ses bâtiments. D’autres collectivités ou entreprises sont également intéressées par ce dispositif.
www.bretagne-energies-citoyennes.org
Le covoiturage pour les salariés
L’association EHOP s’est donnée pour mission de développer la pratique du covoiturage du quotidien. Pour le territoire, Lorient Agglomération lui a demandé de travailler sur Kerpont, la plus grande zone d’activités du Morbihan, à cheval sur Lanester et Caudan. Après l’analyse du potentiel de covoiturage, un plan d’actions permettra de communiquer auprès des salariés de la zone afin de les encourager à utiliser la plateforme de covoiturage.
www.ouestgo.com
Produire du gaz avec les déchets de Kermat
La fermentation des déchets ménagers stabilisés qui sont stockés dans les alvéoles hermétiques du centre de Kermat, à Inzinzac-Lochrist, produit du biogaz qui est brûlé sur place. Afin de valoriser cette énergie, Lorient Agglomération mettra en service fin 2019 une unité capable d’épurer ce gaz et de le réinjecter dans le réseau, à l’instar de l’électricité produite par les panneaux photovoltaïques et réinjecté dans le réseau ENEDIS. La production de biométhane, vendu par l’Agglomération à GRDF, équivaudra à la consommation d’énergie pour le chauffage annuel de 2 500 logements.
Des éoliennes flottantes au large de Groix
Courant 2021, une ferme de quatre éoliennes flottantes sera installée au sud de l’île de Groix, à 15 km des côtes. Le projet, porté par Eolfi et soutenu par la Région Bretagne, est l'un des deux premiers lauréats de l'appel à projet national sur l'éolien flottant. Objectif : expérimenter pour optimiser les technologies d’éoliennes flottantes, mais aussi valider le modèle économique des fermes d’éoliennes. Elle pourra comporter à terme jusqu'à quatre éoliennes pour fournir au total 36 MW, l'équivalent de la consommation de la ville de Lorient.
www.eoliennes-groix-belle-ile.com
Vers le zéro déchet
Sélectionnée à l’occasion de l’appel à projets « Territoire zéro gaspillage, zéro déchet », la candidature de Lorient Agglomération a été retenue par le ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie. Lorient Agglomération mène dans ce domaine une politique ambitieuse mais réaliste autour d’un projet exemplaire et participatif de promotion de l’économie circulaire. C’est ainsi qu’est né le Comptoir du réemploi, une boutique qui vend des objets récupérés dans les déchèteries et remis en état, ou le défi « famille zéro déchet » qui s’est donné pour objectif d’identifier les gestes qui concourent le plus à la réduction des déchets.
Des réseaux de chaleur bois
L orient Agglomération et Quimperlé Communauté, ainsi que plusieurs communes membres des deux intercommunalités, ont créé une société publique locale (SPL) afin de favoriser la création et l’exploitation de réseaux de chaleur au bois. L’objectif est de structurer la filière bois grâce à l’utilisation d’une ressource locale et d’accompagner les communes qui souhaiteraient se lancer dans ce type d’énergie pour alimenter leurs bâtiments ou d'autres usagers (entreprises, logements...) de leur territoire. Une dizaine de chaufferies sont aujourd’hui en projet.