Le territoire a la chance de disposer d’une université de proximité, avec un ancrage local fort et des compétences pointues. Dans les 14 laboratoires, dont 7 labellisés CNRS, l’université compte plus de 250 enseignants-chercheurs. La recherche s’organise selon 4 thèmes :
- mer et littoral,
- industrie du futur,
- cyber et intelligence des données,
- santé et environnement et handicap
qui sont partagés avec les acteurs du territoire – collectivités, entreprises, industries –, afin de répondre aux besoins locaux et de faciliter le transfert de compétences.
Parmi ces acteurs, Lorient Agglomération a décidé d’accompagner la recherche, l’innovation et l’enseignement supérieur pour accroître l’excellence et l’attractivité.
Cette démarche permet de soutenir l’écosystème local, de fédérer les compétences et de leur donner davantage de visibilité et de possibilités de développement. C’est par exemple le cas avec la filière composite.
souligne Fabrice Vély, vice-président chargé de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation.
À ce titre, la collectivité finance de nombreux travaux et projets de recherche de l’Université Bretagne Sud (UBS). Cet appui prend différentes formes : une aide annuelle de 250 000 euros sur la période 2021-2027, le cofinancement de projets via le CPER (Contrat de Plan État Région) pour un montant de 663 000 euros ou des financements spécifiques pour des projets collaboratifs innovants, impliquant plusieurs en-treprises et au moins un laboratoire de recherche.
De cette connexion est né PortLab, un projet de création d’une plateforme et d’un démonstrateur autour du suivi de la qualité des eaux et de la sécurité des systèmes portuaires.
L’Université installera un laboratoire sur un ponton de Lorient La Base pour analyser les sédiments afi n de mieux comprendre leurs mécanismes, leurs mouvements, leur nature
explique Mathias Tranchant, vice-président en charge de la recherche à l’UBS.
Avec à terme des possibilités de recyclage ou de réemploi.
On exposera des prototypes d’éléments fabriqués à partir de sédiments. On pourra observer leur vieillissement et leur comportement
complète Imane El Hamdi, chargée de mission recherche et innovation à l’UBS.
Autre projet d’importance, celui autour de la fi lière hydrogène.
Le besoin de décarbonation des transports et de systèmes énergétiques souverains sont les principaux enjeux. Le projet Hydrogène vise à embarquer les PME dans l’aventure plutôt que d’acheter des solutions toutes faites.
explique Yves Grohens, vice-président innovation à l’UBS.
C’est dans cet objectif que l’UBS développe des formations spécialisées en hydrogène de bac+3 à bac+5 et travaille à la fabrication de démonstrateurs, pour que les entreprises locales puissent voir et tester les appareils de production, de stockage et de transformation de l’hydrogène.
En chiffres
- 250 000 euros. Convention pluriannuelle
- 245 000 euros sur un an. Projets collaborati fs innovants
- 663 000 euros pour le contrat de plan État-Région (7 ans)