Cette nouvelle édition, proposée par Lorient Grand Large, l’association en charge de l’animation du pôle course au large, partira au printemps 2019, et se courra en équipage sur un sprint équivalent à deux transatlantiques.
Elle sera ouverte aux multicoques Ultim, qui l’ont inscrite à leur calendrier, et les autres classes sont les bienvenues.
Il était légitime pour Lorient Agglomération d’inscrire sur son territoire une course mettant en scène les Ultim, les machines à vent les plus rapides de la planète, véritables bijoux de technologies et de rêves de 32 mètres de long, ainsi que les flottes multicoques et monocoques des autres classes qui font la diversité et la richesse de la course au large.
Lorient, au coeur de la Sailing Valley
Tous ces bateaux sont pour la plupart conçus et basés au coeur de la "Sailing Valley". Ce territoire qui rassemble 80 % des compétences techniques et sportives de la course au large française s’étend entre Brest et Vannes et dont Lorient, l’épicentre, abritait onze des concurrents du dernier Vendée Globe et accueille trois multicoques Ultim.
Et quoi de plus emblématique que de relancer une des épreuves qui a marqué le développement de la course au large en France, au même titre que la Route du Rhum, pour mettre en valeur tous les savoir-faire et compétences du territoire et pour permettre à ces bateaux, bourrés de technologies de pointes et d’innovations, de s’élever désormais au-dessus des océans.
« C’est une belle opportunité pour notre territoire, pour le site de Lorient La Base, pour nos coureurs, a commenté Norbert Métairie, le président de Lorient Agglomération lors de l’annonce officielle de l’événement. Avec l’inscription de la Lorient-Les Bermudes-Lorient dans notre répertoire classique, notre territoire réaffirme son statut de pôle international du nautisme, met en lumière le savoir-faire des entreprises lorientaises et se révèle comme dénicheur de talents. »
Un énorme succès populaire
En 1979, la première édition de la Lorient-Les Bermudes-Lorient fut un énorme succès populaire. Elle avait été marquée par un final époustouflant entre Eugène Riguidel/Gilles Gahinet sur VSD qui prirent l’ascendant sur Éric Tabarly/Marc Pajot et le foiler Paul Ricard, ancêtre des bateaux volants de notre siècle. La victoire s’était jouée dans les derniers milles, aux portes de la rade de Lorient, pour 5 minutes et 42 secondes après plus de 34 jours de mer.
En 2019, c’est en une douzaine de jours que les bateaux les plus rapides devraient parcourir les 5 780 milles de course !