L’aire de réparation navale de Keroman, aménagée au bout du port de pêche, accueille des bateaux de pêche, des navires à passagers, militaires, des remorqueurs et des bateaux de plaisance hors gabarit.
Les dernières phases de la construction du futur courrier de Groix, aux couleurs de la Compagnie Océane, s’y déroulent depuis mai 2017, sous la houlette des chantiers Piriou et Kership. « L’aire de réparation navale est un outil mis à disposition des entreprises prestataires, explique Frédéric Savary, responsable de la gestion des infrastructures, de la construction et réparation navales à la SEM Lorient-Keroman, concessionnaire de l’outil, dont la Région Bretagne est propriétaire.
Elle a été entièrement réaménagée en 2002, avec le plus grand élévateur à bateau de France, qui peut porter des charges jusqu’à 650 tonnes. Elle est aussi dotée d’un quai d’armement*. » Diverses entreprises s’y déplacent pour intervenir sur les navires (chaudronnerie, électronique marine, électricité, isolation, peinture, matériaux composites…). Et la SEM Lorient-Keroman joue le rôle de guichet unique.
Un nouvel outil très apprécié
Depuis le début de l’année, la SEM Lorient-Keroman dispose d’un second lieu d’accueil pour la réparation et la construction navale. Il s’agit du quai TCD situé à l’entrée de la rade, en bordure du site des commandos, à Lanester.
« Ce quai de 180 mètres de long peut accueillir des navires restant à l’eau, souligne Frédéric Savary. Il est doté d’une grue de travail de 8 tonnes. Les pontons vont permettre aux entreprises d’intervenir facilement à l’intérieur des bateaux. À terre, les entreprises de réparation navale, de service et de logistique maritime pour les armements peuvent s’installer sur 6 000 m2 et 7 hectares de réserve foncière. Le site est entièrement sécurisé. »
L’Interprofession du port de Lorient (IPL), qui regroupe les entreprises usagères du port, voit ce nouvel outil d’un très bon oeil. « Les pontons sont un sérieux plus ! Ils permettent d’accéder aux navires directement. Et le fort tirant d’eau à cet endroit va élargir les possibilités d’accueil des gros navires. Donc c’est plus de travail à la clé pour nos entreprises », résume Patrice Le Fel, président de l’IPL, par ailleurs patron d’AML (Ateliers mécaniques lorientais).
* Dans la terminologie maritime, l’armement désigne l’action d’équiper un navire et de le mettre en état de prendre la mer.
En savoir + :
Keroman : www.keroman.fr/Le-Pole-reparation-nav.12612.0.html
Interprofession du port de Lorient-Keroman : www.ipl-naval.com
Une base pour intervenir en mer
La société VDC Offshore qui est présente depuis 2012 à Port-Louis, a installé sur le nouveau quai, en décembre dernier, une base avec quatre salariés à temps plein, des bâtiments préfabriqués, 4 vedettes et un navire de travail de 18 mètres.
Filiale du groupe Jifmar, une entreprise basée à Cherbourg, elle assure des missions maritimes assez larges (remorquage, mouillages, balisage, transfert de personnel en mer, missions scientifiques). « Nous avons choisi d’implanter une base à Lorient en raison de la position centrale du port en Bretagne Sud. C’est idéal pour intervenir sur diverses missions entre Penmarch et l’embouchure de la Loire. La présence d’une multitude de sous-traitants est aussi pour nous un énorme avantage, souligne Benjamin Bon, directeur de VDC Offshore. Ce quai sur le Scorff, nous ne le connaissions pas. Mais quand on nous l’a proposé, on a tout de suite dit oui parce que nous savions que le fort tirant d’eau permettrait d’accueillir nos bateaux dont le nombre varie en fonction de nos missions. »
E brezhoneg
E leur dresiñ listri Kerroman, el lec’h ma oa slipway ar porzh-pesketa gwezharall, e kempenner bagoù-pesketa, bagoù beajerion, bagoù an arme-vor, ramokerioù ha listri-bageal bras. Eno e c’heller gwelet bag Enez Groez, Breizh Nevez, hag a vo achuet edan berr. Un eil lec’h degemer zo gant S.E.M Kerroman an Oriant a-c’houde penn-kentañ ar blez evit dresiñ ha sevel listri, el lec’h ma oa kae an arme-vor, e goueled ar vorlenn, a-hed lec’h ar bagadoù stourm e Lannarstêr.