Parce que c’est écologique
Le vélo électrique ne consomme évidemment pas de carburant puisqu’il fonctionne avec une batterie dont vous réglez vous-même la puissance. Mais attention : il faut quand même pédaler pour mettre en route l’assistance électrique. Alors certes, il faut bien charger ses batteries, et cela consomme de l’énergie. Mais ce qui est certain, c’est qu’on ne rejette pas de CO2 en roulant à vélo électrique !
Parce que les prix baissent
On trouve des modèles de base à partir de 350 euros dans les magasins de sport. Il faut compter entre 1 000 et 3 000 euros en magasin spécialisé où les modèles se distinguent par un design chic, des couleurs attractives et des qualités techniques supérieures. Certains vélos sportifs ultra performants peuvent atteindre 10 000 euros. Jusqu’au 31 janvier, vous pouvez profiter de la remise de 20 % sur l’achat d’un vélo électrique neuf accordée par l’État en 2017 (aide plafonnée à 200 euros).
Parce que c’est du sport (sans transpirer !)
Contrairement aux idées reçues, le vélo électrique, c’est sportif ! « Eh oui, il faut pédaler tout le temps, sinon le vélo n’avance pas », souligne le gérant de Velozen à Lorient. C’est donc une activité physique au même titre que le vélo classique. « Utilisé au quotidien, le vélo électrique permet d’éviter les pathologies liées à la sédentarité, comme le surpoids ou les problèmes cardiaques. » Il n’exige pas cependant les mêmes dépenses musculaires que le vélo classique puisqu’on peut régler ses vitesses et ses puissances de batterie en fonction de l’effort souhaité : par exemple, rouler vite sans se fatiguer. Ce qui permet d’ailleurs, et c’est le gros avantage que bien des utilisateurs soulignent, de ne pas arriver tout transpirant sur son lieu de travail ou de rendez-vous !
Parce que les pistes se développent
Il existe déjà 146 km de voies vertes dans l’agglomération - itinéraires réservés aux vélos - qui permettent souvent de faire des distances assez longues. C’est le cas par exemple de la voie verte des Kaolins qui relie Lorient-Kerfichant au Courégant à Ploemeur (15 km) ou celle de Quéven à Pont-Scorff (6 km). Un itinéraire vient également d’ouvrir entre Caudan et Lanester (lire encadré). À côté des voies vertes, il existe des pistes, des bandes cyclables, des trottoirs partagés (piétons-vélos), des rues autorisées à contresens (centre-ville de Lorient)… Bref de nombreuses occasions d’enfourcher son vélo électrique.
Rouler en toute sécurité
La route est un espace qui se partage, ce qui implique un respect mutuel de la part de ceux qui s’y déplacent. Le cycliste, tout comme l’automobiliste, doit appliquer les règles du Code de la route qui garantissent sa sécurité et celle des autres usagers. Les équipements obligatoires :
- Deux freins, avant et arrière.
- Un feu avant jaune ou blanc et un feu arrière rouge.
- Un avertisseur sonore.
- Des catadioptres (dispositifs rétroréfléchissants) : de couleur rouge à l’arrière, de couleur blanche à l’avant, de couleur orange sur les côtés et sur les pédales.
- Le port d’un gilet rétroréfléchissant certifié est obligatoire pour tout cycliste (et son passager) circulant hors agglomération, la nuit, ou lorsque la visibilité est insuffisante.
- Le port du casque est obligatoire pour les enfants de moins de 12 ans, qu’ils soient conducteurs ou passagers, et fortement conseillé à tous les cyclistes.
En chiffres :
- 3 300 vélos à assistance électrique dans le Pays de Lorient
- 7 minutes : durée moyenne d’un déplacement à vélo (hors loisirs)
Chiffres 2016, Enquête mobilité Audélor
Deux voies pour la zone de Kerpont
En décembre dernier, la commune de Caudan a finalisé la voie verte qui part du lieu-dit Kerantro-Bellevue à Caudan pour rejoindre le secteur de la Montagne du Salut.
« Longue d’1,2 km, elle permet entre autres aux personnes travaillant dans le parc d’activités de Kerpont de rejoindre leur entreprise en utilisant les déplacements doux : à pied, à vélo… », explique Patrice Horel, aux services techniques de la commune de Caudan. C’est le cas notamment. du parc d’activités de Kerpont qui compte 450 entreprises et 6 000 emplois répartis sur les deux communes de Caudan et Lanester. Fin 2014, grâce à un financement de Lorient Agglomération, la commune de Caudan finalisait une autre voie verte longue de 4,1 km, sur l’ancienne route départementale qui reliait Caudan à Lanester. Cette voie verte relie le complexe sportif de Caudan et le centre de Caudan à Lanester en empruntant la route de Caudan et la passerelle franchissant la RN 165.
E brezhoneg
Beloioù tredan, efedusoc’h ha marc’hadmatoc’hmarc’hadmat anezhe, a ya o implij àr zemokratelaat. Kavet e vezont da werzhiñ er stalioù arbennik hag er gourstalioù sport. A-gaoz da berak mont àr velo enta ? Pandeogwir emañ mat evit ar yec’hed ; pandeogwir emañ ekologel ; ar mod diblasiñ timatañ zo anezhañ evit mont-dont e kêr ; kempenn a reer an hentoù evit aesaat tremenerezh ar beloioù. Ha kaeroc’h zo, un hent glas zo evit an dud àr velo hepken (belo dredan pe pas !) etre Kaodan ha Lannarstêr.