Les habitants du territoire ont pu découvrir fin avril deux bus à hydrogène en stationnement sur le parvis de la gare et devant l’hôtel de ville. Cette présentation préfigure la nouvelle flotte de bus du réseau de transport qui, d’ici 2025, devrait être constituée de 20 % de bus à hydrogène et 80 % de bus GNV (gaz naturel pour véhicules).
Ce délai nécessaire va permettre de lancer les appels d’offres, de construire les véhicules, de mettre en place les trois stations de distribution d’hydrogène prévues à Lorient (dont celle au centre de dépôt de bus de la CTRL) et de réaliser les travaux d’aménagement d’une zone spécifique à la maintenance de ces nouveaux bus.
« La transformation énergétique de notre territoire est un axe majeur de notre action pour ce mandat, souligne Fabrice Loher, président de Lorient Agglomération. Le territoire ne doit pas manquer ce rendez-vous pour devenir le pôle de référence de cette nouvelle énergie propre, de la production aux usages, qui a la capacité de constituer tout un écosystème économique. » La création d’une filière de production, de distribution et d’usage de l’hydrogène dans le territoire de Lorient Agglomération est d’ailleurs à l’étude afin d’alimenter notamment les réseaux de transports terrestres mais aussi maritimes. Lorient Agglomération prévoit aussi d’ici 2023 l’acquisition d’un bateau à passagers à hydrogène et une nouvelle motorisation du bateau électrique Ar Vag Tredan, en arrêt depuis l’été 2019.
Rappelons que la combinaison de l’hydrogène, produite à partir d’énergies renouvelables, et de l’oxygène de l’air ambiant produit de l’électricité qui est stockée dans des batteries pour alimenter le moteur électrique du bus. L’hydrogène c’est zéro pollution : aucune particule, ni CO2 , ni bruit ni NOx (oxyde d’azote). Le seul rejet d’un véhicule électrique à hydrogène est donc de l’eau.