« J’ai présenté au conseil d’administration ma candidature qui a été agréée à l’unanimité ». C’est ainsi que Fabrice Loher a annoncé, mercredi 7 octobre, son élection à la présidence de la SEM Lorient Keroman, entreprise qui gère le port.
Le maire de Lorient et président de Lorient Agglomération (premier actionnaire de la Sem) a également précisé que deux vice-présidents avaient également été élus :
- Alain Nicolazo maire de Cléguer, premier vice-président chargé des finances au sein de Lorient Agglomération,
- et Patrice Valton, maire de Larmor-Plage, vice-président de Lorient Agglomération chargé, quant à lui, des ports et de la plaisance.
Une nouvelle gouvernance qui doit permettre « de marquer toute l’importance que nous accordons au travail de la SEM et d’axer nos priorités vers tout ce qui touche à la maritimité, en particulier à l’avenir du port de Lorient, auquel nous croyons fortement ».
Autre particularité de cette nouvelle présidence qui sera effectuée « à titre bénévole », elle sera également provisoire, « le temps de mieux connaître le fonctionnement de la SEM et ses interactions avec les autres acteurs ». Aucune durée n’a été précisée. « Le plus important c’est la feuille de route que je confierai à mon successeur », indique Fabrice Loher.
Celle-ci devrait réunir plusieurs priorités.
D’abord fédérer l’ensemble des acteurs portuaires. « Tout le monde doit travailler ensemble : les représentants de la pêche côtière, de la pêche hauturière, les mareyeurs, les transporteurs, les entreprises de service… ».
Autre volet important : la réparation navale, également gérée par la SEM Lorient Keroman, qui pèse un poids important dans l’écosystème économique lorientais et pour laquelle « des décisions importantes seront à prendre rapidement ».
Il s’agira ensuite de régler les enjeux liés à la transformation du port.
A commencer par la gestion des friches portuaires, la création d’un pôle de formation sur les métiers de la mer, mais aussi le développement de l’éolien offshore en partenariat avec le port de commerce, des énergies marines renouvelables ou encore tout ce qui concerne la valorisation des coproduits de la mer.
Si l’on ajoute à cela les inquiétudes liées à la crise du coronavirus et au Brexit, le programme est donc chargé.
« Nous voyons bien qu’il existe de gros enjeux et que nous avons de grands défis devant nous. Il faut que l’on soit en capacité d’y répondre », conclut Fabrice Loher.