Réunies mardi, la Région Bretagne, Golfe du Morbihan Vannes Agglomération, Auray Quiberon Terre Atlantique, Lorient Agglomération, Quimperlé Communauté, Concarneau Cornouaille Agglomération et Quimper Bretagne Occidentale ont jeté les bases d’un accord inédit, qui sera proposé aux assemblées délibérantes à la rentrée 2023.
Celui-ci évoque notamment le développement du TER, porté par la Région Bretagne, via un « saut d’offre », pour atteindre une augmentation du cadencement des trains, jusqu’à 21 circulations supplémentaires par jour, soit 47% d’arrêts TER en plus.
Focalisé notamment sur les heures de pointe (pour parvenir à un TER toutes les 30 minutes à ces horaires), à la fois sur longue et courte distance, l’objectif est de proposer un choc d’offre ferroviaire pour les usagers de Bretagne Sud et d’aboutir à un futur service de BreizhGo Express Sud d’ici fin 2025, financé à 70% par la Région et 30% par les autres collectivités.
Cette montée en puissance du TER ne concernera pas que les espaces urbains des agglomérations de Quimper à Vannes mais aussi les petites villes comme Brandérion, Landévant, Bannalec, Gestel, Landaul, Rosporden…
Ceci à condition que l’État ouvre la voie, à son tour, à de nouveaux outils fiscaux pour financer ces engagements.
Les collectivités bretonnes y sont prêtes
Ce développement d’un BreizhGo Express Sud, porté par la Région en tant qu’autorité sur le TER ainsi que par l’ensemble des collectivités concer nées, constitue un acte fondateur des mobilités sur le territoire de Bretagne Sud, qui compte 900 000 habitants, soit plus d’un quart de la population bretonne.
C’est en effet la première fois que des intercommu nalités prévoient de cofinancer des rames Regio2n avec la Région et de piloter conjointement ces nouveaux services.
Les enjeux actuels sur les mobilités renvoient à la nécessité de faire « encore plus » ensemble. Pour y répondre, l’approche doit être globale, les mobilités durables doivent être coordonnées et les actions portées par chaque collectivité doivent se combiner. C’est à ces conditions que pourra être apportée une solution de mobilité à chaque citoyen.
Grâce à ce protocole de coopération, les collectivités s’engagent à participer à la création, à la rentrée 2024, de Bretagne Mobilités, pensée comme la nouvelle structure de gouvernance des mobilités qui permettra notamment de développer un titre unique en Bretagne.